soupe de mots et d'animaux
tous ces travaux ont été réalisés en classe par Camille, Stéphanie et les enfants d'Issirac, de Laval et du Garn.
De retour d'Issirac, où nous avons fait rouler la galette, écouté des cris d'animaux, marché comme l'ours ou la fourmi, fondu au soleil et touché le plafond tant nos bras étaient longs, pour finir par manger de délicieuses soupes aux sourires, aux carottes, au potiron, à la poire et à tout un tas d'autres choses, je me suis plongée dans de savantes lectures, notamment dans ce livre de Michel Pastoureau (j'ai déjà dit le bien que je pense de ses livres, les rayures, l'ours, les couleurs etc.) :
J'y apprends qu'en 1131, un cochon girovague (on enrichit son vocabulaire aussi) tua le prince Philippe en se jetant dans les jambes de son cheval, que le calife Haroun Al Rachid, celui-là même qui traverse les pages des Mille et une Nuits, offrit à Charlemagne deux éléphants dont l'un mourut pendant le voyage, que Saint Antoine (pas celui de Padoue, celui du désert) est représenté avec un cochon -moi qui croyais qu'Antoine élevait des vaches- bref, du serpent de l'Eden à Laïka, du boeuf et de l'âne de la crèche aux sangliers d'Obélix, des oies du Capitole à Milou, cette lecture qui rafraichit agréablement la mémoire est absolument réjouissante.
Et bien illustrée :