Je ne donne pas de nouvelles, cependant je travaille. A la crèche de Lasalle, des enfants très sages et un projet pour l'an prochain, des chèvreries au Vigan, quelques rencontres et coups de fils intéressants, ce sera sans doute ma meilleure année depuis que nous avons créé l'association.
Mais j'avance prudemment et préfère ne pas trop montrer. Coller à l'écran, transformer un travail vivant en livre d'images, c'est réducteur, difficile et je ne veux pas que ça tourne à une suite de recettes.
Prudence, donc un peu de silence.

morceaux choisis

Cependant, les élèves du collège ont pu emporter un petit livret illustré de leur conte, qu'ils ont dit une dernière fois à l'occasion d'une journée portes ouvertes (fenêtres aussi, il faisait ce jour là une chaleur diabolique).
Fierté et plaisir d'être allés au bout, et re-plaisir quand Claire m'a demandé si je souhaitais renouveler. Un peu, tiens. Même que j'ai déjà des idées.
Et puis, cherchant des histoires de volcans
je trouve des histoires de chèvres
cherchant des arbres
je trouve des volcans
ainsi va la vie de la pauvre conteuse
toujours à chercher ce qu'elle ne trouve pas
toujours à trouver ce qu'elle ne cherche pas
ainsi toujours enrichissant le cercle des histoires aimées, à essayer, à apprendre, à donner.
Chez Mère Castor, un essai de début de costume pour un évènement dont tu ne sauras rien, lecteur curieux. Chaque chose en son temps.
L'été sera calme, puisque la fête médiévale se fera sans Mère Castor oubliée dans son coin (ils ont fait exprès, tu crois ? Allons, perfide lecteur, allons) ce qui va lui permettre d'aller courir les spectacles des autres à Avignon.
Poil au menton.

pause d'été

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