dans la peau
Lundi soir, j'ai demandé à la compagnie (celle de ce billet) d'entrer dans l'ours.
Un ours en peluche avec un pull marron, des grosses pattes, le poil ébouriffé.
Oh, merveille.
Non seulement elles (la compagnie est composée de trois éléments féminins) sont entrées dans le jeu et par conséquent dans la peau de l'ours, mais à la dernière improvisation, nous avons constaté ceci :
Selon que l'une ou l'autre manipulait la bête, nous avons vu, nettement vu le visage de l'ours changer.
Il avait pourtant les mêmes yeux de plastique, le même poil et le même pull, mais il était bel et bien différent. Ses mouvements étaient différents, son humeur était différente, et, plus étrange, les expressions de son visage étaient différentes.
Mazette, voilà un soir où le temps passé ne fut pas complètement perdu.
Pour continuer le travail lundi prochain, j'ai improvisé un bonhomme de neige qui donnera la réplique à l'ours, réplique silencieuse, puisqu'il n'a pas de bouche. Nouvelle épreuve, nouveau travail.
Chouette.
Le but final de ces ateliers est de faire jouer à la compagnie (novice et amatrice) un spectacle de Noël à destination des très jeunes enfants. C'est dire le sérieux de l'entreprise, ce public là étant sans doute le plus difficile, car le plus totalement sans concessions.